Eden J. Nott. I am who i am because of you Dad

La réputation de ma famille n'est depuis longtemps plus à faire... Tout le monde a déjà entendu parler de ce tristement célèbre nom de famille qu'est celui des Nott. Que ce soit pour leurs agissements peu légaux et leur allégeance, ou encore même pour la rédaction du registre des sangs purs. Comme vous le savez très bien, ma famille est une des plus anciennes familles de sorcier de sang pur de grande Bretagne. Et il attache une importance toute particulière à la pureté du sang.

Depuis ma plus tendre enfance, j'ai reçu l'éducation qui va de paire avec de telle croyance et, croyez-moi lorsque l'on vous répète toute votre vie que vous êtes née pour pisser sur le monde, à force, vous y croyez de toute votre âme.

Depuis mon plus jeune âge, j'ai eut droit à des cours de bien séance et tout ce qui va avec le statut de ma famille. Pourtant malgré tout ce bourrage de crâne, je n'ai jamais adhéré à la doctrine du sang comparé à ma sœur aînée.

Mais je faisais bonne figure devant mes parents, acquiesçant lorsque je le devais. Mais ma vie changea radicalement le jour de mes quatre ans. Pour mon anniversaire, mes parents avaient préparé une sortie dans la forêt de Dean comme nous en avions l'habitude pour déjeuner.

Alors que mes parents préparaient le déjeuner, ma sœur et moi, nous étions quelque peu éloigné d'eux à la recherche des joncheruines qui peuplaient le bois. C'est depuis ce jour que je sais que les joncheruines n'existent pas. Alors que je m'approchais du bord de la rivière pour en chercher, la rive céda et je me retrouvais très vite dans l'eau emportée par le courant. Mes cris eurent vite fait d'alerter ma sœur, qui s'empressa de sauter dans l'eau pour m'aider. Alors qu'elle me ramenait sur le bord, elle glissa et se cogna la tête sur un rocher. Mes parents ne tardèrent pas à arriver, mais il était déjà trop tard, ma sœur... Était morte. Elle s'était noyée devant mes yeux. D'un coup de baguette magique, mon père tira le corps sans vie de ma sœur de l'eau tandis que ma mère s'écroulait sur le sol en pleure. Pas une seule seconde ils n'ont penser vérifier si j'avais quelque chose, ou, si j'allais bien. Nous ne sommes plus jamais retournés dans la forêt de Dean après ce jour.

Je n'en ai jamais voulu à mes parents de ne pas être venu voir si j'allais bien, j'étais beaucoup trop jeune. Mais mes parents, eux... Ce ne fut pas la même histoire. Pour eux, j'étais le responsable de la mort de leur fille et jamais ils ne me le pardonneront. Les années passèrent, mais leur haine envers moi ne diminua pas d'un pouce. Au contraire, elle grandissait de plus en plus. Et dés qu'il devait me punir, le seul châtiment dont j'avais droit étaient le sortilège Doloris. C'est tout ce dont mes parents étaient capables envers moi.

Je ne voyais plus d'amour dans leur regard, plus aucune tendresse, uniquement de la haine. Et plus je grandissais, plus cela forgeait mon caractère faisant de moi un garçon froid et cruel envers les autres. Je devenais ce que je détestais le plus au monde, le sosie de mon père. Plus le temps passait et plus mon caractère ressemblait au siens. Manipulation et mensonges, mais, aussi cruauté et fourberie étaient devenu mon lot quotidien. Je devins très vite une terreur à l'école traumatisant bon nombres de mes camarades de classe. Aussi bien que lorsque la direction voulut saisir mes parents, ils n'eurent aucune réponse et n'eurent donc pas d'autre choix que de prévenir ma tante.

Lorsque ma tante eut vent de ce qui se passait avec mes parents, elle me sépara d'eux, m'emmenant vivre avec elle. Et peu de temps après, je reçus enfin ma lettre pour Poudlard, et sans grande surprise, je fus envoyé à Serpentard. Ce, qui au vu de mon nom de famille ne fut, pas le moins du monde, surprenant.

Mais ne croyez pas que mes soucis s'évanouirent aussi facilement. Non au contraire, mes parents étaient du genre tenace. Alors que ma scolarité se passait pour le mieux, la grande guerre du monde sorcier éclata entre les partisans du seigneur des ténèbres et les autres sorciers qui voulaient défendre leur liberté. Poudlard ne fut pas épargné. Et alors que je me défendais comme je le pouvais contre les attaques qui arrivaient de toute part, je me suis retrouvé isolé dans un couloir. Pour finalement tomber nez à nez avec mes parents.

La douleur fut instantanée, les deux en même temps avaient réagis au quart de tour pour me lancer un sortilège doloris, et leur haine était si forte que je pouvait la ressentir dans le sortilège. La douleur était insupportable, à tel point, que j'ai fini par m'évanouir. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après, ni combien de personnes se sont mis entre mes parents et moi, tout ce que je sais, c'est que ma tante en faisait partie. Aujourd'hui, mes parents sont à Azkaban, et quant à moi, je continue ma scolarité tranquillement. Espérant secrètement qu'ils n'arrivent pas à s'évader un jour. En attendant, je continue de travailler mes sortilèges et à m'appliquer en cours pour pouvoir rivaliser avec eux si d'aventure, ils arrivaient à sortir du trou dans lequel ils pourrissent.

Eh ben j’espère aussi que tes parents ne vont jamais sortir non plus d'Azkaban.

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